Vendredi 20 mars 2009
Et si tout n'était que Mélodie ? N'as tu jamais écouter la Vie, ces rythmes derrière chaque regard, ces battements de coeur accompagnant les sourires ? Le plus grand Compositeur n'est pas, tout est fait, le génie est de lire la Musique à travers le Jour et la Nuit, comme d'interpréter chaque goutte de pluie pour un mi pour voir ce que chante l'orage...
Et si tout n'était que Poésie ? Rimes et vers à travers paysages et visages que tu rencontres par millier chaque journée ? Fais la lecture d'un recueil en alexandrin et écoute, observe, la verras tu alors danser, s'animer et s'aligner sur ses douze pieds, cette Nature qui berce mon âme ? La Vie a la particularité de se métamorphoser, de s'adapter à chaque personne, à sa pensée et sa philosophie. J'avais l'habitude de lire des notes dans les livres, des mots dans la Nature mais tout s'est arrêté depuis que nos chemins se sont croisés. C'est un chassé croisé qui me dénude de mes pensées, une timide valse où les cavaliers prennent du temps pour se trouver. Je suis né pour mourir dans le bleu de ses yeux, de cette Muse que j'ai accidentellement rencontrée ... dont je suis inévitablement tomber amoureux.
Vendredi 13 mars 2009
(image prise d'ici)
Quel est donc ce manteau neigeux
Recouvrant des mots passionnés ?
Comment le blanc peut il persister
Et détruire les ôdes d'un amoureux ?
C'est un malaise solidement ancré
A mon âme, une lente suffocation
Ou plutôt une silencieuse inspiration
Dont rien ne survit sur le blanc papier.
Osera t il enfin se montrer et apporter
La stabilité qui fait défaut à mes vers ?
J'attends ce Soleil, cette fin de l'hiver...
Une saison où mon coeur peut s'emballer
Dimanche 8 mars 2009
" Un grand sommeil noir
Tombe sur ma vie :
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie!
Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien...
Ô la triste histoire!
Je suis un berceau
Qu'une main balance
Au creux d'un caveau :
Silence, silence! "
Paul Verlaine
Puisque le soleil ne saurait arriver,
Il ne me reste plus qu'à retourner
A la source de tout : lire Verlaine;
Pour espérer écrire sans peine.
Que périsse cet hiver obstiné
Que retrouve la Nature sa beauté...
Tombe sur ma vie :
Dormez, tout espoir,
Dormez, toute envie!
Je ne vois plus rien,
Je perds la mémoire
Du mal et du bien...
Ô la triste histoire!
Je suis un berceau
Qu'une main balance
Au creux d'un caveau :
Silence, silence! "
Paul Verlaine
Puisque le soleil ne saurait arriver,
Il ne me reste plus qu'à retourner
A la source de tout : lire Verlaine;
Pour espérer écrire sans peine.
Que périsse cet hiver obstiné
Que retrouve la Nature sa beauté...
Dimanche 1er mars 2009
L'accord de do fut posé et une fois les cordes grattées, j'ai pu régurgité tous ces mots passés, phrases avortées. Les yeux levées, je les attendrai, amoureusement, les nuages du printemps.
Allongé, je sentirai l'herbe sous ma peau pousser,
les bourgeons viendront m'espionner mais je saurai me cacher derrière ces quelques pluies tombées.
les bourgeons viendront m'espionner mais je saurai me cacher derrière ces quelques pluies tombées.
Mais en attendant je peux te remercier de m'avoir si joliment inspiré
Dimanche 15 février 2009
Et ses mots m'ont attrapé, à l'insu de mon gré, à contre coeur, que dis-je, en plein coeur! Une danse verbale timide et entrainante dont on ne s'échappe pas facilement ni même indéfiniment car de cette valse je suis sorti perdu, non, éperdu, mon âme percée, transpercée par sa pensée, de son être tout entier...Alexandrins et octosyllabes s'échappent de mes mains et jamais les mots n'avaient flotté aussi longtemps autour de moi sans que j'en fussescapable d'en toucher ne serait-ce que l'un d'entre eux.
Une mise à nu des plus intimidantes devant celle qui m'a conquis, une maladresse qui s'installe dans mes pensées afin d'y déjouer toutes préparations, toute assurance dans mes dires comme pour n'y laisser qu'une sincérité dépourvu d'inutiles fioritures. Mais mon regard ne se dérobe que rarement puisqu'intrigué, il cherche à comprendre l'étendu de sa beauté, à imaginer l'immensité dans laquelle il vient de s'égarer. Un visage dont on ne se détache que difficilement, péniblement comme si d'éternelles ténèbres devaient s'en suivre, et des yeux qui vous arrachent le plus sincère des sourires dès que vous apercevez, les croiser pour finalement rougir devant cette simple complexité, cette inconnue qui vous parait pourtant si familière...Assurément, ses mots pourraient bercer de bonheur l'immortalité de mes passionnés sentiments.
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