Dimanche 3 mai 2009

 
Toute phrase mérite un point, toute vie tend vers une fin.


Mercredi 29 avril 2009

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(image d'ici)
 

Tendre agonie, douce asphyxie, le temps n’avait plus d’emprise sur moi depuis un moment et pourtant le voilà qui m’attrape : à nouveau j’entends ce rythme saturé, cette mélodie passionnée…mon cœur s’est emballé. Les semaines finissent par retrouver mon esprit, par débouler dans mon cœur, ces nombreux instants où j’ai refoulé mes sentiments. Pulsation, répulsion, saturation et passion...j’en ai perdu la raison à combattre la logique, à effacer mon univers et à taire de trop nombreux vers. Il faudra désormais m’y habitué, j’en ai assez de me le cacher… Une curieuse atmosphère, une envie de connaître toute l’étendue de l’histoire, ces aventures qui amènent au chapitre final. S’intitulera t il « Essayé pas plu » ou « When a shy guy touch the sky » ?  Va-t-elle se rendre compte qu’elle m’a percé ? Que face à sa beauté je ne peux plus jouer ni masquer ma véritable personnalité ? Je suis réduis à devoir improviser puisque les mots ne feront que m’échapper, prisonnier je vais devoir révéler ma personnalité.

 

Les esquisses d’un sourire, le parfum d’un soupire, dans ses yeux enfin je revis…serait-ce un aperçu du paradis ?

Lundi 20 avril 2009

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(image provenant d'ici)

C'était une journée comme les autres et pourtant je connaissais déjà ma soirée, ma nuit. Il y a des jours où le silence vous parle, où tout semble vivre en parfaite harmonie, c'est un de ces nombreux instants de paix après avoir touché le fond, trouvé la solution et relâché la pression.

Allongé sur le rebord de la fenêtre, je retrouve le monde que j'avais laissé il y a une éternité, ces étoiles qui m'ont tant manquées et ce baisé divin de la Lune...je ne comprendrai jamais comment des milliards de personnes peuvent dormir à cet instant, là où les rêves grandissent sans barrière, où les seules lumières sont celles des réverbères. Un vieux réflexe, des habitudes qui ne changent pas, même après une dizaine d'année, j'aime toujours autant sentir la froideur de la nuit à travers les vitres, y poser la joue et regarder le monde s'étaler de l'autre côté. J'ai maintenant les doigts endoloris, avec cette sensation d'acier qui perdurent à travers les heures, comme si les cordes se pliaient encore sous ma main gauche...je me sens enfin chez moi, ce silence que je détourne par divers fredonnements, cette lumière qui gît sur ma table de nuit tel un phare guidant les âmes égarées dans la rue, leur signalant ma présence nocturne. 

Plus rien n'a d'importance, dans l'obscurité tout semble s'envoler et je retrouve mes esprits, mes envies de peupler la nuit de mélodies...

Nuit, pluie, poésie...l'essentiel d'une vie ?

Mardi 14 avril 2009

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Depuis combien de temps n'ai je pas marché les yeux fermés, on dirait bien que j'ai oublié comment on fait pour rêver...C'est un sentiment nostalgique qui vous chatouille le nez comme l'odeur marine, c'est l'envie de se jeter tête la première dans les vagues du rêve.

Objectif : réapprendre à rêver

Résultats attendus : retrouver un peu de magie, écrire à nouveau avec le coeur et en abondance, croire que l'amour existe (?)
Il a fallut que je blesse les sentiments de quelqu'un pour sortir de ma bulle et réaliser ce manque...impardonnable

 
Checkmate

Samedi 4 avril 2009

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Et si tout s'était arrêté ? Cette impression de lenteur, cette absence de pesanteur...dans quelle rêve me suis-je encore fourré ? Je reste là, immobile, trop las pour bouger et mais pas assez pour m'endormir. Et devant mes yeux blasés se dessine le paysage, masquant son odeur de découverte par la vitre du car. Il défile sans s'arrêter, comme si ses jours étaient comptés et je souffre de ma bulle, ne pas sentir l'air frais me chatouiller, ne pas entendre les oiseaux à nouveau chanter... Combien d'arbres tentent devant mon regard d'enfant, de griffer le ciel de leurs branches nus. Cherchent elles à le percer, à faire couler de lui cette pluie que j'apprécie tant ? L'herbe ici est bien trop verte, bien trop droite, ce n'est plus la réalité, je l'ai depuis longtemps quitté, loin de toi la Nature en a profité pour m'absorber. Les nuages galopent dans le ciel, s'amassant en troupeau par instant, m'empêchant de les compter pour un long moment. Et je ferme les yeux, espérant que la situation ce soit améliorer...en vain, je les vois rigoler de mes sourcils froncés. J'en étais à quelques milliers de ces braves bêtes et je sens une âme de berger naître en moi, grandir sur mes lèvres souriantes en voyant mes nuages paître si paisiblement. Ma respiration s'alourdit, s'adoucit et le sommeil alors m'envahit. Voilà que je troque le bleuté du ciel pour celle de tes yeux, une beauté qui déjà, me manque cruellement.

[de retour après une incroyable semaine en Belgique]

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