Vendredi 10 juillet 2009

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Soudain ses yeux prirent l'apparence de trous noirs, assimilant rêves inavoués et idées trop vite abandonnées, consumant anxiété et  timidité, rapprochant nos deux corps par curiosité...et ma vie prit un nouveau sens lorsque je la vis dans mes bras...

Jeudi 9 juillet 2009

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Mes mots sont restés pendus à ses lèvres et je reste là, semi-conscient du monde m'environnant, égaré par ce sentiment retrouvé, rêveur sous l'impulsion de mon coeur. Les actions se suivent et mes journées ne sont que des odes à sa beauté. En résulte une fuite inévitable, des plus lamentables, à s'abandonner corps et âme sur terre battue, à s'émerveiller des mélodies et compositions...


En vain, ce complot mal mené n'étouffe pas mes mots désordonnés, déboussolés par un coeur réveillé. Une seconde d'inattention et me voilà emporter par les émotions mais à quoi bon protester, profitons de ces nouvelles émotions retrouvées...mon coeur finira noyé par cette fuite d'amour...après tout, à vouloir voler trop près d'elle, je finirai par m'en bruler les ailes...qu'importe, je me damnerais pour passer un nouvel instant à ses côtés.

Lundi 29 juin 2009

Et c'est un soupir synonyme de mort que j'extirpe à mon être déboussolé. Me voilà perdu en mer, loin de mes points d'ancrage, ces mots qui devaient me retenir en cas de dérive, me remettre dans le droit chemin : celui de l'espoir. N'en résulte que fatigue et doutes avec sur mon coeur la cruelle fraîcheur d'une épée de Damoclès. Pour seuls compagnons d'infortune j'exhibe mes dossiers éparpillés dont les feuilles parsèment le lit d'à côté. Et quand les révisions paraissent achevées, je déterre du passé ces bons vieux Plutarque, Suétone et autre César pour avancer mon travail de fin d'année. Je revois alors ces spectres de l'autre soirée, ces trublions bien trop fatigués pour rentrer chez eux, bien trop joyeux pour arrêter si tôt pareille soirée...une petite dose d'humanité sur un lit habité presque toute l'année par de vulgaires feuilles de papier.

Je redécouvre la Lune après tant de nuit gachées, à feinter le sommeil en espérant me réveiller parfaitement revigoré...en vain. Jamais Morphée n'a dû me ramasser aussi souvent, écrasé de fatigue, cette maladie incurable des révisions stressantes. Et maintenant le mur s'étant à perte de vue devant mes yeux toujours endoloris que toi seule savait distraire. Des vacances sous la forme d'une muraille de Chine, infranchissable, je m'éclafferai contre ce concentré d'absence, cette solitude qui m'est étrangement intolérable, celle qui brise mes plans années après années. Me reposer dans d'insensées discussions, fouiller dans tes mots pour te connaître davantage, receuillir tes mots et m'en servir pour accroître cet étrange sentiment d'amour. Autant de choses qu'il me sera impossible après la fin des cours. Mais lorsqu'il s'agit de toi, un infime espoir m'habite toujours puisque tu défie toutes mes prévisions...et si dans mes yeux tu arrivais lire le SOS que je te lance car comme seul remède je nécessite ta présence

Jeudi 4 juin 2009

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Mon avenir ? Et pourquoi pas m'autodétruire pour mieux me reconstruire à travers ton sourire ?
Je n'avais pas prévu que ton sourire me posséderait autant, que face à lui je ne pourrai pas résister, même avec toute ma bonne volonté. Et comme l'orage ma vie se calme, se réduisant à une douce pluie et une légère brise. La nuit n'est plus mon terrain de jeu et le travail redevient omniprésent dans mon esprit. Gentiment tout me le confirme, assurément tu n'es plus uniquement ma muse et à force d'observer ta beauté, j'en suis devenu prisonnier. Qu'importe, maintenant la maladie identifiée, je ne peux plus reculer, je n'ai plus qu'à l'accepter et faire face à l'instabilité. Ces mots qui me manquent lorsque surpris je te croise là où je t'espérais tant sans vraiment y croire. Le résultat était couru d'avance, je m'en voudrai de ne pas assez te parler et je subirai le coup de ton absence.

Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre. Anna Galvada, je l'aimais

Lundi 25 mai 2009

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Adorateur de la pluie, amoureux de la nuit, amateur de poésie, mais que suis-je devant elle ? Où comment tout perdre sous le regard d'une femme, tout sauf ce sourire qu'elle seule arrive extraire de mon âme. Et ce masque sans cesse porté, comment arrive-t-elle à le faire tomber ? Le sens de la démesure, un persistant goût d'aventure...quand toutes les barrières se mettent à tomber, qui peut alors nous retenir de pleinement rêver ?

Tomber amoureux, c'est voir la Vie à travers ses yeux...

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