Lundi 29 juin 2009

Et c'est un soupir synonyme de mort que j'extirpe à mon être déboussolé. Me voilà perdu en mer, loin de mes points d'ancrage, ces mots qui devaient me retenir en cas de dérive, me remettre dans le droit chemin : celui de l'espoir. N'en résulte que fatigue et doutes avec sur mon coeur la cruelle fraîcheur d'une épée de Damoclès. Pour seuls compagnons d'infortune j'exhibe mes dossiers éparpillés dont les feuilles parsèment le lit d'à côté. Et quand les révisions paraissent achevées, je déterre du passé ces bons vieux Plutarque, Suétone et autre César pour avancer mon travail de fin d'année. Je revois alors ces spectres de l'autre soirée, ces trublions bien trop fatigués pour rentrer chez eux, bien trop joyeux pour arrêter si tôt pareille soirée...une petite dose d'humanité sur un lit habité presque toute l'année par de vulgaires feuilles de papier.

Je redécouvre la Lune après tant de nuit gachées, à feinter le sommeil en espérant me réveiller parfaitement revigoré...en vain. Jamais Morphée n'a dû me ramasser aussi souvent, écrasé de fatigue, cette maladie incurable des révisions stressantes. Et maintenant le mur s'étant à perte de vue devant mes yeux toujours endoloris que toi seule savait distraire. Des vacances sous la forme d'une muraille de Chine, infranchissable, je m'éclafferai contre ce concentré d'absence, cette solitude qui m'est étrangement intolérable, celle qui brise mes plans années après années. Me reposer dans d'insensées discussions, fouiller dans tes mots pour te connaître davantage, receuillir tes mots et m'en servir pour accroître cet étrange sentiment d'amour. Autant de choses qu'il me sera impossible après la fin des cours. Mais lorsqu'il s'agit de toi, un infime espoir m'habite toujours puisque tu défie toutes mes prévisions...et si dans mes yeux tu arrivais lire le SOS que je te lance car comme seul remède je nécessite ta présence

Commentaires

Griffonner

Par happy-bambou le Samedi 4 juillet 2009
Difficil ce début de vacances, on prend alors conscience que tous vont nous manquer, et que ces deux mois vont être long sans leur présences. Certains partent en vacances, d'autres habitent loin, il n'est pas toujours évident d'organiser des journées pour se revoir... Et on se rend compte de beaucoup de choses. Oui c'est vrai, les vacances ont un parfum de solitude. Mais profitons-en pour se reposer si cela est possible, bien evidemment. Il faut garder un peu de courage, un peu d'espoir et un peu de rêve. Car faute de ne pouvoir revoir ceux qu'on aime, il ne nous est pas interdit de penser, songer et rêver d'eux, de les garder intact dans notre esprit et notre coeur.
Tu passes encore des examens ? n'es-tu pas en vacances déja ?
Dans tous les cas, je te souhaite de la chance, du rêve et de l'espoir. En espérant que tu ne déprimes pas, que tu va bien.
Je te souhaite une bonne soirée avec ce commentaire un peu soudain...
Léna.
 

Griffonner









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