Dimanche 14 décembre 2008

En une soirée de mai je créai mon univers,
Rêveur depuis mes premières respirations,
Et j'isolai dans mon monde père et mère,
Qui me regardaient sourire avec émotion.

Je ne pouvais parler, alors je me suis mishttp://pipadou.cowblog.fr/images/petitfillebalance.jpg
A créer un monde de couleurs, mon paradis,
Dont mes peluches gardaient secret l'entrée,
Un royaume que quatre yeux m'ont inspiré.

En ce temps là, le temps n'avait d'emprise
Sur ma vie, je ne distinguais les journées
Des mois, dans cette bulle j'étais protégé
Jusqu'à ce qu'un jour elle explose par crise.

Cette crise n'est encore jamais survenu
Et je vis dans ma fantaisie depuis le début,
Ce monde que personne ne peut toucher
Est mon refuge lorsque j'ai besoin de rêver.

Un monde de grandes personnes pour
Enterrer et contredire mes petites pensées,
Pourtant quand on est enfant, on est toujours
A l'abri du temps et de la méchanceté...
Pourquoi est ce que tout cela a changé ?

Les enfants veulent trop vite être grand
Alors que moi je passe tout mon temps
A fuir le temps qui passe sans y arriver...
Ils se rendront vite compte de leur erreur,
Qu'il est bon de vivre avec des protecteurs
Tel papa et maman, à l'ombre de qui
Poussent nos rêves et nos sourires
Car dans leurs yeux on se lit un avenir,
On croit que la vie est égale au paradis...

Inspired by Leafy-Witch and Happy Bambou

Samedi 13 décembre 2008

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Que sortent ces lames
Qui déchirent mon âme
Ces mots trop torturés
Pour être prononcer...

J'aimerais retrouver
Cette tranquilité,
Celle que j'ai perdu
Depuis que je t'ai vu.

Que sorte cet amour
Qui étouffe mon coeur,
Ces rêves de toujours,
Amour qui me fait peur.

Mardi 9 décembre 2008



Et mes mots s'envoleront lors d'aurores boréales, ces lettres tracées dans la neige prendront vie sous le regard amusé de quelques pingouins...ainsi je vois mon utopique vie en antarctique, ainsi je rêve de dormir dans mon igloo. Il y a des plaisirs qu'on ne peut s'empêcher de posseder, comme celui d'expirer pour admirer la fumée qui sort de sa bouche. Au fil des hivers j'ai appris à oublier le regard des autres, à n'en faire qu'à ma tête pour mon plus grand bonheur. Que ceux qui aiment avoir chaud s'habillent moultement, pour ma part je ne vis que par le froid. Cette air qui vous envahit et vous possède dès que vous sortez de la maison, marcher sur de l'herbe blanchâtre et dur, sourire à la moindre griffe que nous fait le vent, l'hiver est la saison de tous les excès.

J'ai compris qu'avant de rendre mon âme, j'avais bien des coups droits à frapper, des mondes à explorer et des vers à formuler. Mais quand on cherche plus loin que le bout de son nez, il est difficile de voir des choses si évidentes. Et puis...à chacun sa drogue et ce que je ne bois ni ne fume, je le compense en orgie de mots et d'heures passées à taper dans une balle. Sourire, joie, exclamation, ma raquette tiendra dans ma main cette hiver! Rire, interjection et surprise, l'été ne me fera pour une fois pas déprimer! Le temps est venu de surveiller ses repas, moins de calorie, se forcer à manger des choses que je n'aime pas, c'est dans le malheur que je suis le plus heureux (une forme de "il faut souffrir pour être heureux" en version soft où l'optimisme nous permet de voir du bon quand il ne semble pas y en avoir).

Et dans un éternuement le bouchon sauta, de ma pompe aortique se répandit se divin poison, cet anestésiant qui me fait sourire béatement...joie! Mon nez malade m'aura fait retrouvé la plume! Demain c'est mercredi très chère!

Vendredi 5 décembre 2008

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La neige s'en est retourné dans le néant...et par delà les nuages j'entends mes mots s'éloigner, ma main ne plus savoir écrire et mon coeur cesser de battre au mot Poésie. Doit on tenir fermement la corde quitte à se faire traîner au bout de celle-ci, ou la main doit elle faire son chemin au moment opportun ?


 
 
Un jour j'ai trouvé un étrange objet parterre, d'une substance bizarre j'ai décidé de l'en délivrer, mais une fois cette rouille grattée, mon coeur a nu s'est avéré dépossedé de sa magie et la vie depuis ce jour se fait dans le gris. Où quand une philosophie arrive à détruire une poésie, on regrette d'avoir eu les rimes si frivoles...

[Le temps entre deux chapitres de Nana parait toujours si long, mais lorsqu'un nouveau chapitre apparait et qu'on s'y lance tête baissé, impatient...que c'est bon]
 
 

Vendredi 28 novembre 2008

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Tu sais...
la neige prend de plus en plus le goût de nos discussions. Et ses flocons tout comme nos derniers mots échangés remontent à une éternité. Ton Univers prend possession du mien, le froid me chante l'hymne de ton pays et des mots raisonnent dans le ciel, tes mots. Tu les écris si haut, léger comme l'air sous le trait de ta divine plume, ils apportent espoir, rire mais surtout entre deux regards, me rappellent de ce qu'il y a dans ma poche...Et si nos mondes se touchaient ? Jamais mon hiver n'avait commencé par de telles beautés, jamais mon hiver ne me parut aussi proche du tien...

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