Et mes mots s'envoleront lors d'aurores boréales, ces lettres tracées dans la neige prendront vie sous le regard amusé de quelques pingouins...ainsi je vois mon utopique vie en antarctique, ainsi je rêve de dormir dans mon igloo. Il y a des plaisirs qu'on ne peut s'empêcher de posseder, comme celui d'expirer pour admirer la fumée qui sort de sa bouche. Au fil des hivers j'ai appris à oublier le regard des autres, à n'en faire qu'à ma tête pour mon plus grand bonheur. Que ceux qui aiment avoir chaud s'habillent moultement, pour ma part je ne vis que par le froid. Cette air qui vous envahit et vous possède dès que vous sortez de la maison, marcher sur de l'herbe blanchâtre et dur, sourire à la moindre griffe que nous fait le vent, l'hiver est la saison de tous les excès.
J'ai compris qu'avant de rendre mon âme, j'avais bien des coups droits à frapper, des mondes à explorer et des vers à formuler. Mais quand on cherche plus loin que le bout de son nez, il est difficile de voir des choses si évidentes. Et puis...à chacun sa drogue et ce que je ne bois ni ne fume, je le compense en orgie de mots et d'heures passées à taper dans une balle. Sourire, joie, exclamation, ma raquette tiendra dans ma main cette hiver! Rire, interjection et surprise, l'été ne me fera pour une fois pas déprimer! Le temps est venu de surveiller ses repas, moins de calorie, se forcer à manger des choses que je n'aime pas, c'est dans le malheur que je suis le plus heureux (une forme de "il faut souffrir pour être heureux" en version soft où l'optimisme nous permet de voir du bon quand il ne semble pas y en avoir).
Et dans un éternuement le bouchon sauta, de ma pompe aortique se répandit se divin poison, cet anestésiant qui me fait sourire béatement...joie! Mon nez malade m'aura fait retrouvé la plume! Demain c'est mercredi très chère!
J'ai compris qu'avant de rendre mon âme, j'avais bien des coups droits à frapper, des mondes à explorer et des vers à formuler. Mais quand on cherche plus loin que le bout de son nez, il est difficile de voir des choses si évidentes. Et puis...à chacun sa drogue et ce que je ne bois ni ne fume, je le compense en orgie de mots et d'heures passées à taper dans une balle. Sourire, joie, exclamation, ma raquette tiendra dans ma main cette hiver! Rire, interjection et surprise, l'été ne me fera pour une fois pas déprimer! Le temps est venu de surveiller ses repas, moins de calorie, se forcer à manger des choses que je n'aime pas, c'est dans le malheur que je suis le plus heureux (une forme de "il faut souffrir pour être heureux" en version soft où l'optimisme nous permet de voir du bon quand il ne semble pas y en avoir).
Et dans un éternuement le bouchon sauta, de ma pompe aortique se répandit se divin poison, cet anestésiant qui me fait sourire béatement...joie! Mon nez malade m'aura fait retrouvé la plume! Demain c'est mercredi très chère!
Tu as mis ton problème philosophique au passé, j'en conclus que la poésie t'est revenue :) ai-je mal compris?
Bonne journée :)