Vendredi 7 mai 2010

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Pourquoi tant de noirceur, où est donc passer la douceur de l'optimisme ? Un faux pas, j'ai du rater une marche...et où suis-je maintenant ? Je ne m'y retrouve plus. Ce monde sombre, dépourvu d'espoir, était-ce vraiment là qu'auparavant je vivais ? Tant d'années, une éternité s'est écoulée: le passé me paraît si lointain... Et je pars en vrille, je m'éparpille sans pouvoir me retrouver, je marche sans savoir où aller. Une impression s'installe, celle de n'être plus que le spectateur de sa vie, une sensation m'empale, frustration fulgurante, réactions somnolentes. La fatigue prend possession de mes journées et mes siestes ressemblent à des évanouissements, à des trou noirs dans mes journées chargées. Il est venu le temps d'engager mes dernières forces dans une tentative de réveil, au moins réussir à mettre ma vie entre parenthèses pour me dévouer pleinement aux révisions...

Commentaires

Griffonner

Par happy-bambou le Samedi 8 mai 2010
Bonjour,

Je parcours souvent ton blog, et tes mots résonnent toujours longtemps en moi. Je ne t'ai pas encore parlé de ton article "La vie des autres", mais voila, il est pour moi merveilleux. Non seulement le fait qu'il soit incroyablement bien écrit, que par cette éloquence, on entre dans ce monde que tu nous décris et que la fin est tout à fait parfaite; tu as exprimé la une chose qui me tracassait depuis peu de temps... Comment t'expliquer, dès que je me pose un sujet de réflexion, que j'y songe des semaines, m'y trouve un avis, une position et commence à comprendre les choses à ma façon, tu écris un article sur ce sujet, expose ton opinion, et j'ai toujours l'impression de savoir exactement ce que tu veuilles dire. Mais, et ce qui est le plus important, c'est qu'il y a toujours quelque chose de plus avec toi, quelque chose que je n'avais approfondit, parfois ni même pensé. Plusieurs fois, j'ai l'impression que tu lis dans mes pensées ou que nous pensons en même temps, les mêmes choses.
Cet article en est encore une preuve. Cette impression d'égarement, de ne plus savoir où nous sommes, ni comment nous sommes arrivés ici. Pour moi, une impression de dépassement, d'engloutissement. Comme si je nageais depuis longtemps vers un but précis mais invisible pour l'instant, car trop loin, et que d'un coup, de grosses vagues survenait, ma fatigue se faisait plus tenace, et que ce but devenait impossible, légende, et que j'n'arrivais plus à nager vers, mais seulement stagner. Et que tous ces efforts vain me fatiguant encore plus, m'entrainaient de plus en plus vers la noyade. Ta façon de voir est encore une fois différente, mais tellement "parlante". Je pense qu'aucune aide de ma part ne pourrait s'avérer utile. J'ai l'impression que je n'peux te prendre la main et te tirer vers la lumière, tout comme très peu de personnes pour moi peuvent me remettre la tête hors de l'eau et me montrer mon but du bout du doigt. Je ne peux que te souhaiter de garder courage, te demander de te retrouver et de ne pas sombrer totalement.
Bonne journée, vraiment.
Héléna.
Par resume help le Jeudi 8 septembre 2011
I've always been afraid to look at these stairs from the top
Par buy essay le Mardi 27 mars 2012
It doesn't look like an infinite ladder to me.
 

Griffonner









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