Ils sont tout sauf étincelants et envoutants, pourtant ils m'apparaissent tels des étoiles. Ces mots cachés entre les notes, perdus sous la terre battue. Ils ne sont pas pour autant perdus. Il suffit d'un peu de patience et on assiste à leur délivrance, ces mots trop vite pensés, trop vite dissimulés. La règle est bien connue néanmoins, je cours, sans arrêt, n'importe où, je cours, juste pour fuir l'amour, ne pas entendre mon coeur, pour ne pas réaliser que je suis retourné au point de départ. Je ne veux simplement plus ressentir ce vide, ce regard égaré cherchant à quelle Muse se vouer. Alors les mots disparaissent comme un ciel étoilé, sous un nuage de fumée ocre...la mélodie fait de l'ombre à la poésie.
Nous pouvons nous mentir à nous-même, nous cacher des choses, mais je pense qu'au plus profond de nous, nous savons que nous nous mentons, et nous connaissons la véritable vérité. Bien sur, le jour doit être agréable, mais que doivent être tes nuits ? Puisque c'est à ce seul moment où ton inconscient peut prendre le dessus sur ton conscient, tout ce que tu as refoulé interieurement doit éclater en tes rêves. Il faut admettre le nouveau départ. Mais saches que maintenant, ton sac de voyage n'est plus aussi vide que la fois précédente. Tu as appris des choses, et les erreurs que tu as faites ne le serons plus.
Et puis, au fait, ta rentrée ? Je suis tellement débordée, que je n'ai même pas pris le temps de t'en questionner ^^
Vas-tu bien ? La rentrée est toujours une étape difficile. On se pose beaucoup de questions, on est fatigué, et le temps semble passer tellement plus vite. Comme si l'on était plus maître de rien, et on se sent comme impuissant face à tant de devoirs et de choses qui nous échappent. Alors bien que l'on se dit : "aller, cette fois-ci, je tiendrais le choc, y en a marre de ces rentrées dépressive où l'on préfere garder le silence et pleurer dans l'ombre !" parfois, on ne peut y faire, et on doit subir cet étrange passage.
Voila, excuse-moi ce débordement de paroles ^^
A bientôt, et bonne soirée !
Héléna.