Il y a de ces soirs où la Lune se fait sentir, où les eaux ne sont pas seules à monter...Combattant ardemment la pesanteur, les mots montent, font leur bout de chemin en moi avant d'éclore, tel des bourgeons qui s'impatientent à naitre. Dans le froid de la nuit, les notes rebondissent sur la neige et de leur collision se forment de nouvelles étoiles, de petites étincelles qui danse aux sons de la guitare. Il y a de ces soirs où on s'extirpe de la vie, de ses projets festifs pour se pencher vers l'infini et danser avec son ombre sous le regard bienveillant d'une Lune rieuse...
Du bout des doigts je touche la Vie, je la caresse jusqu'à perdre mes mots...Impossible d'éjecter ce sourire, inconcevable de couvrir ce rire, abjecte de vouloir recouvrir cette lueur dans mon iris. Et à chaque fois que je vois les tiens, je m'élance éperdument : qu'il est doux le bruit de la chute lorsque je rencontre tes pupilles. Ma Vie s'y brise à chaque fois et c'est toujours le même rituel, le même Jugement Dernier qui s'exécute sous mes yeux impuissants. Je ris et souris, mais je le sais, tu le vois bien que mon âme tremble à tes côtés, que je suis mal à l'aise au point de devenir l'amuseur de sa Majesté pourvu que cela puisse lui arracher quelques doux regards, quelques rires charmeurs. S'il me devient impossible de jongler avec les mots ou les astres, mon être est anesthésié car devant tes iris, même la Mort revêt sa plus belle robe. Rien n'effraie alors mon coeur et tout horrifie mon esprit, une lutte entre raison et sentiments.
Du bout des doigts je touche la Vie, je la caresse jusqu'à perdre mes mots...Impossible d'éjecter ce sourire, inconcevable de couvrir ce rire, abjecte de vouloir recouvrir cette lueur dans mon iris. Et à chaque fois que je vois les tiens, je m'élance éperdument : qu'il est doux le bruit de la chute lorsque je rencontre tes pupilles. Ma Vie s'y brise à chaque fois et c'est toujours le même rituel, le même Jugement Dernier qui s'exécute sous mes yeux impuissants. Je ris et souris, mais je le sais, tu le vois bien que mon âme tremble à tes côtés, que je suis mal à l'aise au point de devenir l'amuseur de sa Majesté pourvu que cela puisse lui arracher quelques doux regards, quelques rires charmeurs. S'il me devient impossible de jongler avec les mots ou les astres, mon être est anesthésié car devant tes iris, même la Mort revêt sa plus belle robe. Rien n'effraie alors mon coeur et tout horrifie mon esprit, une lutte entre raison et sentiments.
Très joli texte, qui m'a quand même laissée perplexe (peut-être que je réfléchis trop)