D'un regard sans éclat je percutais les barreaux de ma cellule. Quelles étaient les conditions nécessaires pour me faire prendre conscience de cet emprisonnement ? En somme, là où je vins au monde, j'entrai dans une autre cellule, mais jamais pour autant la froideur de l'acier n'avait brulé mon âme. Fallait il connaître le plus beau, avoir des souvenirs extraordinaires pour connaître cette misère mentale ? La cause n'était pas connue mais la conséquence si, et à chaque fois que mes doigts tendaient à rentrer en contact avec ce métal qui m'emprisonne, à chaque fois une larme dévalait ma joue. Maintenant que j'y suis, je ne regarde plus la peine Capitale du même oeil car mes barreaux ressemblent légèrement aux leurs.
Entre quatre cloisons mes sourires se brisent tout comme mes rêves...j'ai finalement été bien trop longtemps bercé par les contes du passé et par les vies d'autrefois que j'en ai oublié la réalité : ma cellule et mes chaînes. Et la plume qui ouvrait à mon imagination des portes de sorties salvatrices ne sait plus que lancer des appels de détresse. La calligraphie n'est elle pas suffisamment belle pour mériter un regard ? Ou est ce mon bras qui n'envoit mes mots pas suffisamment loin ? Ce ne sont plus mes yeux qui attireront l'attention, plus depuis qu'ils ont perdu de leur éclat, maintenant on ne les distingue plus dans cette pénombre qui m'entoure. Les ombres me tiennent compagnie, elles parlent beaucoup et m'arrachent quelques rires : le hasard n'existe pas, selon moi la Vie possède une Ironie, cruelle pour celui qui la subit mais divertissante pour celui qui l'observe. Pourrais-je espérer qu'un jour j'oublie ces barreaux, qu'un jour le paysage de l'autre côté serait si beau que la cellule en deviendrait invisible ? Et je fais les cents pas, mais peut importe l'énergie que je perds, je suis condamné, promis à la mort...
Je suis libre, mon esprit voyage bien plus que mon corps ne me le permet, il voit ce que mes yeux n'auront probablement jamais le temps de voir car des paysages magnifiques, il n'y en a une infinité. Mais entre deux voyages, entre deux pensées, je les vois ces barreaux et cet échafaud patient. Une prise de conscience erronée, une angoisse qui pervertit ma réalité. Pour subisister et vivre plus longtemps cette torture, pour survivre et trouver une solution à ce problème, je tappe de toute mes forces dans une sphère jaune. Les courses folles pour l'attraper et les gestes de satisfaction, les sourires qui s'échangent entre deux adversaires incrédules devant la beauté d'un coup...M'épuiser physiquement et mentalement est le plus puissant des anesthésiants. Et pourtant je te souhaite, je t'espère derrière mes barreaux pour enfin passer au travers de tout ça, oublier l'échafaud et m'accrocher à tes mots. Parce qu'au final tu semble posséder les clefs nécessaire pour libérer mon âme et je penses à toi bien plus que je ne le devrais. L'obsession reste la même, m'en échapper, de cette mort qu'on ne devrait voir qu'au dernier moment, je souhaite la mettre au dernier plan de ma vie et t'avoir au premier...perdre cette impression d'être condamné, voir grâce à tes yeux la liberté.
Entre quatre cloisons mes sourires se brisent tout comme mes rêves...j'ai finalement été bien trop longtemps bercé par les contes du passé et par les vies d'autrefois que j'en ai oublié la réalité : ma cellule et mes chaînes. Et la plume qui ouvrait à mon imagination des portes de sorties salvatrices ne sait plus que lancer des appels de détresse. La calligraphie n'est elle pas suffisamment belle pour mériter un regard ? Ou est ce mon bras qui n'envoit mes mots pas suffisamment loin ? Ce ne sont plus mes yeux qui attireront l'attention, plus depuis qu'ils ont perdu de leur éclat, maintenant on ne les distingue plus dans cette pénombre qui m'entoure. Les ombres me tiennent compagnie, elles parlent beaucoup et m'arrachent quelques rires : le hasard n'existe pas, selon moi la Vie possède une Ironie, cruelle pour celui qui la subit mais divertissante pour celui qui l'observe. Pourrais-je espérer qu'un jour j'oublie ces barreaux, qu'un jour le paysage de l'autre côté serait si beau que la cellule en deviendrait invisible ? Et je fais les cents pas, mais peut importe l'énergie que je perds, je suis condamné, promis à la mort...
Je suis libre, mon esprit voyage bien plus que mon corps ne me le permet, il voit ce que mes yeux n'auront probablement jamais le temps de voir car des paysages magnifiques, il n'y en a une infinité. Mais entre deux voyages, entre deux pensées, je les vois ces barreaux et cet échafaud patient. Une prise de conscience erronée, une angoisse qui pervertit ma réalité. Pour subisister et vivre plus longtemps cette torture, pour survivre et trouver une solution à ce problème, je tappe de toute mes forces dans une sphère jaune. Les courses folles pour l'attraper et les gestes de satisfaction, les sourires qui s'échangent entre deux adversaires incrédules devant la beauté d'un coup...M'épuiser physiquement et mentalement est le plus puissant des anesthésiants. Et pourtant je te souhaite, je t'espère derrière mes barreaux pour enfin passer au travers de tout ça, oublier l'échafaud et m'accrocher à tes mots. Parce qu'au final tu semble posséder les clefs nécessaire pour libérer mon âme et je penses à toi bien plus que je ne le devrais. L'obsession reste la même, m'en échapper, de cette mort qu'on ne devrait voir qu'au dernier moment, je souhaite la mettre au dernier plan de ma vie et t'avoir au premier...perdre cette impression d'être condamné, voir grâce à tes yeux la liberté.
Sinon, pas de surprises, le texte est toujours d'une beauté incroyable, plein d'émotions... La fin aussi est très jolie et selon moi, la chose la plus importante dans un récit, c'est la fin ! Et j'aime toujours comment tu conclus tes textes ^^
Bonne journée !