"Allo ? C'est moi...je...j'ai besoin de toi...les choses ne vont vraiment plus tu sais...on pourrait se voir, là, maintenant ?"
Pourquoi ces mots raisonnèrent dans sa tête avec un léger gout de nostalgie ? Sans doute l'avait il compris, que son bonheur l'étouffait et qu'il pensait à ses précédents malheurs avec joie...quelle ironie. Suivant sa philosophie, la vie avait toujours son bon côté des choses, même dans la douleur, dans l'hésitation, il y avait du bonheur caché là dessous et son optimisme le rendait heureux. Pourtant, c'est bien connu qu'on abuse des bonnes choses, de ces nouvelles choses qu'on expérimente. Et le néophyte qu'il était lui causa cette overdose de rires. Peut être en avait il tout simplement assez de sourire, de s'endormir paisiblement, la mer lui manquait tout comme la douceur d'une larme s'écoulant le long de la joue. L'été, les étoiles filantes, rien n'y aura changé, son bonheur restait intact et la peur le prit : comment allait il faire, pour chuter, toucher terre ? Et si sa vie n'allait être que bonheur ?
Ses réflexions n'allaient jamais plus loin, stoppés de cet élan passionné par une prise de conscience salvatrice. Car oui, la seule chose dont il pouvait se plaindre, c'était ce bonheur que d'autres auraient jalousé...qu'y pouvait il ? Il était manichéen et de la vie en noir, il est passé de la vie en blanc...
C'est un très beaux texte que tu nous offre la. J'ai presque l'impression d'écrire à un auteur célebre, et m'étonnes de ne te déposer seulement que le premier sourire... Quel honneur, et quel bonheur ! J'ai l'impression que ce texte est une mélodie, tant il sonne bien. D'ailleurs j'ai peur de passer complétement à coter, et de dire une chose sans aucun rapport avec cet article.
Et puis sinon, Merci ! premièrement (et je suis désolée de me répété) je n'ai vraiment pas l'impression de mériter tant d'attention de ta part. Merci pour les commentaires que tu m'as laissés (et oui pour le dessin ^^). Et deuxièmement, merci pour tout ce que tu écris, ce que tu nous donnes... Rêves, poésie et merveilles.
A bientôt !
Héléna.