Pipadou - On valse toute sa vie, sans même écouter la mélodiehttp://pipadou.cowblog.frDivagations...quand l'écriture devient un désir quotidien, il faut trouver un moyen de l'assouvir. Là où se mêlent illusions, sensations et inventions.CowblogfrMon, 19 Mar 2012 19:04:36 +0100180http://pipadou.cowblog.fr/asphyxie-3174373.htmlAsphyxieEt le silence fut... La bouche s'ouvre, les mots s'étranglent, le corps avance, l'esprit recule.

Cette sensation de perdition qui m'envahit alors que toutes autres émotions semblent m'avoir quitté... Tout ce que je touche a la même texture, la même température, la même expression...mes oreilles entendent des bruits, incapable de reconnaître les mélodies de la Vie... mes yeux observent, scrutent, mais ne s'émeuvent plus de rien. Tout m'échappe, me glisse entre les doigts...jusqu'à mon coeur que j'essaie de réanimer manu militari. Rien, pendant des heures, rien d'autre que le silence et son manteau mortel. La vie en noir et blanc, jusqu'à ce qu'enfin, de battre mon coeur à débuter...D'abord de timides percussions, puis de lourds battements aussi pesant que le temps pluvieux... L'euphorie tâte le terrain, un endroit où s'installer momentanément car j'ai du temps à rattraper...aujourd'hui, j'ai oublié de vivre.
 

http://pipadou.cowblog.fr/images/dyn002original500500pjpeg25745069f8a100c247ea708cd470c4ff7efee13.jpg
Photo prise d'un magnifique blog : cliquez ici
]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3174373.htmlMon, 19 Mar 2012 19:04:00 +0100http://pipadou.cowblog.fr/asphyxie-3174373.html
http://pipadou.cowblog.fr/les-annees-passent-le-silence-trepasse-3121584.htmlLes années passent, le silence trépasse
Comme point de repère, la fête de fin d'année, où s'effacent tous les mauvais souvenirs de l'année dans la boisson, les discussions interminables et euphoriques avec tous nos amis (ou presque) réunis en un endroit pour fêter la réussite. Il y a la première année, où on découvre à deux comment se déroule ces études et leur fin d'année. Il y a la seconde fois, celle de trop, celle de la rupture. Et puisque jamais deux sans trois, on y retourne en se disant que ca ne pourra pas être pire que la précédente fois. Le résultat final de la fête est inespéré, entrainant les prolongations : la fête recommencera le lendemain, avec un coeur euphorique et un cerveau ayant compris deux choses : les sentiments sont à sens unique, mais je suis capable de sentiments. Enfin arrive le terme des études, cette fête où l'on regarde tout le monde ainsi que le paysage en se disant : c'est fini, je l'ai ce fichu diplôme! On termine en beauté, une fin heureuse sur les plans professionnels et personnels. Vient l'année sabbatique, cette année qui empêche le bilan, cette année qui absorbe toute l'attention et suscite toutes les craintes. L'année terminée, à plusieurs, on se retrouve à notre ancienne école, même fête, mais les gens ont changé, les gens sont jeunes. L'année de trop sans doute, celle où on remarque que les choses sont bien terminées pour nous ici, qu'il est temps de tourner la page et de recommencer dans une nouvelle école, dans de nouvelles études. On garde nos amis, mais on sait qu'on devra chacun refaire son cercle de "compagnons d'infortune", ces personnes que l'on côtoie de cours en cours, avec qui on est amené à passer du temps à travailler.

De nouvelles nuits blanches, de nouveaux laboratoires, formules et expérimentations. Nouvel environnement, nouvelles pages, nouvelle plume, nouveaux vers... Comme une impression, celle de marcher sur une corde : soit je reste dans la confiance acquise durant cette année "libre" et l'utilise pour survoler le trac...soit je tombe dans la crainte habituelle et normale face à tant de nouveauté et d'inconnues.



]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3121584.htmlSat, 09 Jul 2011 03:45:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/les-annees-passent-le-silence-trepasse-3121584.html
http://pipadou.cowblog.fr/le-poids-de-l-ete-sur-mes-epaules-3118865.htmlLe poids de l'été sur mes épauleshttp://pipadou.cowblog.fr/images/1380096.jpg

Un sentiment de lourdeur, de sentir toute la pesanteur sur mon corps, de souffrir son poids qui tente de m'aplatir, qui m'empêche de pleinement respirer ... l'été s'est bien installé, je le sens sur mes épaules. Les jours se suivent mais l'espoir jamais ne vient : toujours plus chaud, toujours plus lourd, comme si le vent s'était lui aussi caché dans un endroit isolé, un antre glacé.

Et puis je me réveille, le soleil se couche après avoir épuisé mon corps. Mon corps s'endort, mon esprit ressurgit. Alors je déambule dans la ville, errant, le pas lent comme jamais. Je me sens compris, universel, en harmonie avec mon environnement citadin. L'obscurité cache le mépris, la nuit apporte la sérénité. Vagabond nocturne, je retrouve le rêve de mon adolescence : vivre la nuit et le jour dormir. Je cherche aussi dans la fraiche et salvatrice nuit un vent, une odeur salée, une mer qui s'étend loin, plus loin que mes jambes ne pourraient me porter, une quête à jamais inachevée. À défaut du sel, je sens cette odeur sucrée, la magie de la nuit, l'inspiration, libération, le second réveil : celui de l'âme. 

L'été s'est implanté...les bourgeons ont éclos

]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3118865.htmlMon, 27 Jun 2011 23:46:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/le-poids-de-l-ete-sur-mes-epaules-3118865.html
http://pipadou.cowblog.fr/la-sombra-de-la-muerte-3109136.htmlLa sombra de la muerte

Il y a cette impression, cette sensation qu'elle est toujours près de moi, cachée dans mon ombre, qu'elle m'accompagne et jamais ne me quitte. Et puis il y a cette autre impression, celle de l'avoir anéantie, celle de la victoire laissant place à la tranquillité. Il y eut ces nuits où mon âme se déchirait, où je criais sans qu'aucun son ne sorte...ces nuits où je sentais ses griffes m'étrangler. D'aussi loin que je m'en souvienne, elle s'est imposée à moi, a pris place en moi pour ne jamais repartir. Les deuils sont peut être faits, la Mort est pourtant devenue une inévitable angoisse. Alors j'ai fui, des années durant, j'ai mis un masque et me suis moi-même trompé...jusqu'au moment où elle a décidé de frapper à nouveau. 

Il vient pourtant un temps où la fatigue l'emporte et la fuite devient impossible. Rien n'est éternelle, les angoisses n'échappent pas à ce phénomène. Puisque mes pensées ne seront éternelles, je parsèmerai la voie lactée de mes mots, en espérant qu'après moi, ils continuent de briller pour d'autres et si ce n'est le cas, qu'importe, je m'éteindrai le sourire aux lèvres...en paix avec moi-même.

 
]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3109136.htmlTue, 17 May 2011 00:02:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/la-sombra-de-la-muerte-3109136.html
http://pipadou.cowblog.fr/la-sombra-del-viento-3108250.htmlLa sombra del vientohttp://pipadou.cowblog.fr/images/lasombradelviento-copie-1.jpg

"Je crois que chaque fois que vous écrivez, une partie de vous reste là, capturée pour toujours dans les pages. Vous devez couper une partie de vous et la donner au livre si vous voulez le faire vivre. C'est pour cela que, que que soit le nombre des années qui passent, ces choses que l'on a écrite restent proches de votre coeur."
 
Carlos Luis Zafón dont la plume ne cesse de m'émerveiller]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3108250.htmlFri, 13 May 2011 00:15:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/la-sombra-del-viento-3108250.html
http://pipadou.cowblog.fr/savez-vous-plantez-des-mots-a-la-mode-de-pipadou-3107501.htmlSavez vous plantez des mots à la mode de PipadouJe suis parti un peu trop précipitamment, beaucoup trop inconsciemment. En négligeant mon Imaginaire, je suis devenu un étranger dans mon propre univers, une ombre qui ne sait pas par où commencer pour reprendre consistance, pour reprendre conscience...

Je viens planter un bourgeon, une fleur qui me donnera espoir, une herbe qui recouvrira l'Inconnu. Voyons si quelque chose peu encore fleurir par ici.
.
.http://pipadou.cowblog.fr/images/perceneige2.jpg
Image prise ici
]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3107501.htmlTue, 10 May 2011 00:29:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/savez-vous-plantez-des-mots-a-la-mode-de-pipadou-3107501.html
http://pipadou.cowblog.fr/le-rideau-est-tombe-mon-coeur-s-est-fissure-3003440.htmlLe rideau est tombé, mon coeur s'est fissuréJe me sens vieux, les souvenirs m'emportent et défilent à une vitesse folle. Impossible d'y échapper, de retourner au présent. Mon estomac se noue et mes yeux s'embuent...  Combien de films ai-je vu dans ces salles ? J'ai grandi avec elles, dévorant dessins animés et films pour enfants. J'y dédiais maintenant un jour par semaine, un cinéma en sept jours me paraissait le minimum...prémonition ? On était si proche de l'écran, on se sentait comme à la maison, bien installé dans les sièges, une intimité qui ne se retrouve nulle part ailleurs.

Le rideau est tombé, mon coeur s'est fissuré. Voir un cinéma mourir, voir le Cinéma périr, faiblir face à la concurrence, l'Ogre qui propose les blockbusters sans se préoccuper du vrai cinéma, des vrais films...l'argent passe avant tout. Mais avec eux, c'était une autre histoire, on devinait le combat qu'ils menaient pour nous proposer le cinéma qui les passionnent. Chasser la déception, ne garder que les bons souvenirs...

http://pipadou.cowblog.fr/images/articlerideau.jpg

 

]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-3003440.htmlTue, 01 Jun 2010 22:30:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/le-rideau-est-tombe-mon-coeur-s-est-fissure-3003440.html
http://pipadou.cowblog.fr/realite-ou-fabulations-2996656.htmlRéalité ou fabulations ?

Et si en une soirée mon monde s'inversait ? Les sentiments détrônent la raison,
le coeur n'étouffe plus dans sa prison, quel extraordinaire sentiment de paix!
Quel retournement de situation, quel déferlement d'émotions.
Quel bruit assourdissant, quel rythme étourdissant...
quel univers enivrant.

http://pipadou.cowblog.fr/images/523070.jpg


]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-2996656.htmlFri, 14 May 2010 00:05:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/realite-ou-fabulations-2996656.html
http://pipadou.cowblog.fr/une-seconde-d-inattention-2994038.htmlUne seconde d'inattentionhttp://pipadou.cowblog.fr/images/EscaliersbibliVersailles.jpg
 
Pourquoi tant de noirceur, où est donc passer la douceur de l'optimisme ? Un faux pas, j'ai du rater une marche...et où suis-je maintenant ? Je ne m'y retrouve plus. Ce monde sombre, dépourvu d'espoir, était-ce vraiment là qu'auparavant je vivais ? Tant d'années, une éternité s'est écoulée: le passé me paraît si lointain... Et je pars en vrille, je m'éparpille sans pouvoir me retrouver, je marche sans savoir où aller. Une impression s'installe, celle de n'être plus que le spectateur de sa vie, une sensation m'empale, frustration fulgurante, réactions somnolentes. La fatigue prend possession de mes journées et mes siestes ressemblent à des évanouissements, à des trou noirs dans mes journées chargées. Il est venu le temps d'engager mes dernières forces dans une tentative de réveil, au moins réussir à mettre ma vie entre parenthèses pour me dévouer pleinement aux révisions...
]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-2994038.htmlFri, 07 May 2010 19:52:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/une-seconde-d-inattention-2994038.html
http://pipadou.cowblog.fr/note-oubliee-2991846.htmlNote oubliée





Retrouve moi je t'en prie
Souris moi je t'en supplie,
Ris pour stopper cette hémorragie
Car sans toi ma vie s'assombrit.



Image tirée d'ici

]]>
http://pipadou.cowblog.fr/commentaires-2991846.htmlSat, 01 May 2010 14:12:00 +0200http://pipadou.cowblog.fr/note-oubliee-2991846.html